AMERICA'S CUP 2021
TE AIHE - ETNZ AC75
on
10 September 2019
While drawing the line plans for TNZ, Te Aihe, I realized that the AC75 rule was radically different from the ones that are used in France for Open monohulls, Mini Transat, Open 40 and IMOCA. I remember Jean-Marie Finot's speech, which clarified in all these rules that there can be no inflection point on the sections of these sailboats. Finot then mastered the competition and was keen not to be overwhelmed by radical architectural solutions, as they then presented themselves.
The AC75 rule only states that a horizontal can only cut the section twice. If this prohibits double hulls, and cavities in the bottoms, it gives way to an superposition of hulls, with inflection points.
If we look at the evolution of the central hulls of oceanic trimarans since they were equipped with "foil daggerboards", we can see that there is an overlay of hulls, a voluminous hull at the top, and a round hull below, on the underside to minimize the area wetted when the hull has been lifted a bit.
Guillaume Verdier, well aware of this evolution on multihulls, has been able to exploit this option by overlaying a TP52 hull on a canoe hull. As soon as the yacht is lightened by the foils, the submerged volume is reduced to a canoe hull with a minimum of wetted surface.
François Chevalier, 10 septembre 2019
IMPORTANT NOTE: the work of researching information and images that François Chevalier and I carry out and the realization of plans by François Chevalier that we regularly publish, represent for us an important work of every moment.
We have now chosen to publish the plans (especially of lines) in low definition, so that they are not reproduced in competing blogs, on Instagram, or published in magazines without our prior authorization or worse without indicating our references !
We thank you for your understanding.
François Chevalier and Jacques Taglang
En dessinant les plans de forme de TNZ, Te Aihe, je me suis aperçu que la jauge des AC75 était radicalement différente des jauges qui ont cours en France sur les monocoques Open, Mini Transat, Open 40 et IMOCA. Je me souviens de l’intervention de Jean-Marie Finot qui a fait préciser dans toutes ces règles qu’il ne peut y avoir de point d’inflexion sur les sections de ces voiliers. Finot dominait alors les épreuves et tenait à ne pas se faire déborder par des solutions architecturales radicales, comme ils s’en présentaient alors.
La jauge des AC75 précise seulement qu’une horizontale ne peut couper la section que deux fois. Si cela interdit les doubles coques, et les creux dans les fonds, cela laisse la place à une superposition de coques, avec des points d’inflexion.
Si on regarde l’évolution des coques centrales des trimarans océaniques depuis qu’ils sont équipés de « dérives foils », on peut constater qu’il existe une superposition de coques, une coque volumineuse dans les hauts, et une carène ronde en dessous, pour minimiser la surface mouillée dès que la coque se soulève un peu.
Guillaume Verdier, bien au fait de cette évolution sur les multicoques, a su exploiter cette solution en superposant une coque de TP52 sur une coque de canoé. Dès que le voilier s’allège par les foils, le volume immergé est réduit à une coque canoë avec un minimum de surface mouillée.
François Chevalier 10 septembre 2019
NOTE IMPORTANTE : le travail de recherche d'informations et d'images que François Chevalier et moi-même menons et la réalisations des plans par François Chevalier que nous publions régulièrement, représentent pour nous un important travail.
Nous avons désormais choisi de publier les plans (de lignes notamment) en basse définition, afin qu'ils ne soient pas repris dans des blogs concurrents, sur Instagram, ou publiés dans des revues sans notre autorisation préalable ou pire sans indiquer nos références !
Nous vous remercions de votre comprehension.
François Chevalier et Jacques Taglang